Un peu de devoirs, quand même!

À la suite de la lecture de l’article «Pas de devoirs? Pas question!» écrit par Daphnée Dion-Viens, paru dans le journal Le Soleil le 31 mai 2014, nous sommes en accord avec l’enseignante de sixième année, Fabienne Leblanc, qui croit que les devoirs sont importants pour le développement de l’autonomie et de la responsabilité des élèves. Nous croyons également que les devoirs sont primordiaux dans le cadre de l’apprentissage des élèves, car ils permettent à l’enseignant(e) de constater si ces derniers maîtrisent les notions vues en classe et d'apporter des explications supplémentaires advenant le cas où il y aurait des lacunes.

 

De plus, comme le pense madame Leblanc, nous considérons les devoirs comme un moyen pour les parents de suivre la progression des apprentissages de leur enfant. Selon la professeure émérite de psychologie, Kathleen Hoover-Dempsey, « […] les devoirs permettent aux parents de prendre connaissance de ce que l’enfant apprend et de discuter avec lui de ce qui se passe à l’école. Ils permettent également au parent et à l’enseignante ou à l’enseignant d’échanger sur l’apprentissage de l’élève. » (Hoover-Dempsey et autres, 2005, cité dans Conseil supérieur de l’éducation, 2010)

 

Également, dans la classe de l’enseignante de sixième année, « […] les devoirs et leçons sont planifiés sur sept jours, du mardi au lundi, afin de donner une plus grande marge de manœuvre aux familles. » (Dions-Viens, 2014) À cet égard, nous considérons que les devoirs donnés aux élèves doivent être répartis sur toute la semaine afin de permettre à ces derniers de les effectuer à leur rythme.

 

Lors de notre premier stage, nous avons vécu une situation similaire quant à la répartition des devoirs. En effet, notre enseignante associée donnait les devoirs à effectuer le vendredi et les élèves devaient les remettre le jeudi de la semaine suivante. Nous avons remarqué un impact positif chez les élèves en ce qui a trait à leur compréhension de la matière lors des retours en grand groupe. À cet égard, dans chacune de nos classes de stage, nous avions des élèves ayant des difficultés d’apprentissage et le fait d’effectuer des devoirs leur a permis d’améliorer leurs notes dans les tests d’étude prévus à la fin de la semaine. (366 mots)

 

 

Billet rédigé par Daphné Martin et Caroline Poirier Goulet

 

Source:

 

Conseil supérieur de l'éducation. 2010. Conseil supérieur de l'éducation. Récupéré de http://www.cse.gouv.qc.ca/fichiers/documents/publications/Avis/50-0467.pdf

 

Dions-Viens, Daphnée. (2014, 31 mai). Pas de devoirs? Pas questions! Le Soleil. Récupéré de http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/education/201405/30/01-4771504-pas-de-devoirs-pas-question.php


Écrire commentaire

Commentaires: 2
  • #1

    lajacinthe (mardi, 21 octobre 2014 10:54)

    Je trouve intéressant de faire un lien avec les parents. En effet, bien souvent ils ne sont pas au courant des apprentissages fait par leur enfant en classe. Je partage aussi ton opinion sur le développement de l'autonomie et des responsabilités. Ceci aura un impact positif sur le cheminement scolaire de l'élève plus tard. Bravo!

  • #2

    valerylavoie (mardi, 21 octobre 2014 11:06)

    Je trouve intéressant de rappeler que les devoirs et les leçons permettent d'identifier les lacunes que l'élève va éprouver lorsqu'il tente d'appliquer seul ce qu'il a appris. Je trouve intéressant d'avoir traité l'aspect de l'autonomie et de la responsabilité des élèves dans leurs apprentissages. Trop souvent, nous oublions que ces travaux à la maison permettent aux élèves d'apprendre à s'organiser. Bravo!