Apprendre en mode robot!

Dans l'article « Des robots dans la classe» rédigé par Nathalie Côté et paru dans le site Presse-Éducations le 16 septembre 2012, il est question de la création d'un projet en robotique à l'aide de blocs Lego. Celui-ci a été effectué par des élèves d'une classe régulière de la deuxième année du premier cycle ainsi que par des élèves d'une classe spéciale ayant des difficultés d'adaptation.

Je considère important qu’un projet de cette envergure soit implanté dans les écoles. Les élèves peuvent se sentir valorisés et fiers d’effectuer une création à leur image. Selon moi, ce projet peut les amener à développer leur autonomie, leur esprit créatif ainsi que la coopération avec leurs pairs.

L'enseignante de la classe régulière, ayant participé au projet robotique, a fait l'observation que la persévérance porte fruit pour mener à terme un projet. En effet, elle affirme qu'«[au] début, les élèves se sentaient incapables d'arriver à construire et à programmer des robots, […]. Mais, ils ont constaté qu'ils pouvaient le faire et en sont sortis grandis. Ils ont davantage confiance en eux. Ils sont aussi plus motivés, surtout ceux qui ont des difficultés d'adaptation. Pour une fois, ils connaissent un succès et non un échec.» «(Côté, 2012)

Selon le rapport de recherche effectué par l'Université de l'Outaouais sur les impacts positifs que la pédagogie par projet peut engendrer sur la réussite scolaire au primaire, il est mentionné que «[la] motivation accrue a aussi été identifiée comme étant un avantage de la pédagogie par projet. Par la mise en place de cette pédagogie, les enfants sont davantage motivés à entrer dans l'action, à s'investir dans la tâche.» De plus, il est mentionné que «[…], même pour un enfant en difficulté académique, la pédagogie par projet lui permet de s'intégrer au groupe et d'utiliser ses forces pour mener à bien le projet.»(Université du Québec en Outaouais (UQO), 2004)

Je crois donc que cette inclusion pourrait permettre aux élèves d'une classe spéciale de se sentir au même niveau que les élèves ne présentant pas de difficultés et réaliser qu'ils sont capables d'aller au-delà de leurs capacités. D'après l'article de Nathalie Côté, le directeur de l'école affirme que lorsqu' «[…] ils travaillent sur leurs robots, il est impossible de distinguer lesquels ont des troubles importants de comportement. Grâce à ce projet et à d'autres interventions, deux jeunes sont pratiquement prêts à intégrer une classe régulière» (Côté, 2012)

Lors de mon premier stage, une classe de quatrième année a effectué ce même type de projet. En discutant avec l’enseignante, elle m’a mentionnée que ses élèves étaient très heureux de leur accomplissement, et ce, même dans les difficultés rencontrées. Accompagnée de mes élèves de stage, j’ai eu l’opportunité d’aller les encourager au Festival de robotique du Québec. J’ai alors pu observer les étincelles dans les yeux des élèves puisqu’ils étaient fiers d’avoir pu participer à cet événement. (475 mots)

Sources: 

Côté, Nathalie. (2012, 16 septembre). Des robots dans la classe. Presse-Éducations. Récupéré de http://presse-education.com/2012/09/16/robotique-classe-primaire/#more-721

Université du Québec en Outaouais (UQO). [2014]. L'appropriation de la pédagogie par projet en tant que facteur contributoire à la réussite scolaire des élèves. Récupéré de http://www.frqsc.gouv.qc.ca/upload/editeur/RF-CatherineLanaris.pdf