À l’automne 2017, dans le cadre du cours Développement intégral de l’élève et épistémologie de l’éducation (FPE2250) donné par le chargé de cours Kevin Sylvestre, nous avions à écrire des réflexions en équipe sur des sujets traités dans les cours. L’une des réflexions portaient sur l’évaluation. En effet, nous devions d’abord discuter par rapport à deux questions sur l’évaluation, soit « Comment voyez-vous l’évaluation de vos futurs élèves ? » et « Comment voyez-vous votre propre évaluation en tant qu’enseignant dans un contexte professionnel ? » puis mettre les points les plus importants par écrit.
Afin de se forger une opinion sur l’évaluation, nous nous sommes inspirées de l’article «L’idéologie de l’évaluation : un nouveau dispositif de servitude volontaire ?» (2009) écrit par Roland Gori et Marie-José Del Volgo.
Ce travail m’a d’abord permis de remettre en question ma vision de l’évaluation et la façon dont j’aimerais que mes élèves soient évalués dans ma future classe. Puis, ce travail m’a donné la chance d’ouvrir mes horizons sur d’autres manières d’évaluer les élèves qu’avec les traditionnels examens écrits afin de réduire leur stress. Également, à travers la discussion, j’ai pu constater que les futures enseignantes de mon équipe n’avaient pas la même perception de l’évaluation que moi, et ce, puisque chacun d’entre nous avons vécu des expériences différentes en stage ou en suppléance. J’ai donc réalisé que, dans ma future carrière, j’aurai probablement une opinion différente de mes collègues sur l’évaluation des élèves. Par contre, en discutant avec ces derniers, ceci me permettra d’expérimenter plusieurs formes d’évaluations et de choisir celles qui me conviennent le plus pour voir la progression de mes élèves sur le plan de leurs apprentissages.
Outre le fait de développer la compétence professionnelle 5, la réalisation de ce travail m’a aussi permis de développer les compétences professionnelles 9 et 12. En effet, j’ai pris conscience qu’il s’avère très important d’impliquer les parents dans le processus d’évaluation de leur enfant en leur présentant, par exemple, un portfolio pour constater de son évolution dans les apprentissages qu’il doit faire (compétence professionnelle 9). De plus, selon l’article de Gori et Del Volgo « […] l’évaluation actuelle n’est pas une pratique scientifique mais se révèle davantage comme une idéologie permettant l’exercice d’un pouvoir au nom d’une prétendue objectivité… ». (2009, p. 18) Cette citation m’a beaucoup fait réfléchir et m’a permis de développer davantage la compétence professionnelle 12, puisque je considère qu’il est primordial d’agir de façon éthique dans la correction des évaluations, c’est-à-dire d’être objectif et impartial.
Afin d’avoir tous les détails sur la façon dont les membres de mon équipe et moi percevons l’évaluation des élèves ainsi que notre propre évaluation en tant que futures enseignantes, je vous invite à lire notre travail réflexif. (460 mots)
Ce travail a été fait en équipe avec Catherine Bousquet-Faulkner, Alexandra Germain, Lisa Montpetit et Alexandra Tanguay.
Source :
Gori, R. et Del Volgo M-J. (2009). L'idéologie de l'évaluation : un nouveau dispositif de servitude volontaire? Nouvelle revue de psychosociologie, n° 8, 11-26. DOI : 10.3917/nrp.008.0011. Récupéré de http://www.cairn.info/revue-nouvelle-revue-de-psychosociologie-2009-2-page-11.htm
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